Activités du parti


Traque des biens mal acquis : «Yoonu Askan Wi» contre toute médiation pénale


La médiation pénale est une sorte d’encouragement au pillage des deniers publics. C’est le sentiment du secrétariat permanent de «Yoonu Askan Wi» qui faisait face à la presse hier pour se prononcer sur l’actualité politique.

Le Secrétariat permanent (Sp) de «Yoonu Askan Wi»/Mouvement pour l’autonomie populaire est contre la médiation pénale. Lors de sa conférence de presse tenue, mercredi dernier, le porte-parole national Madièye Mbodj a soutenu que cela constitue une sorte d’encouragement au pillage des ressources publiques. Il ajoute que toute personne ayant détourné l’argent du contribuable doit rendre tout, jusqu’au dernier centime.  
Le Sp de «Yoonu Askanwi» dénonce aussi « les interventions voire injonctions » en faveur de personnalités mises en accusation dans le cadre de la traque des biens mal acquis. « Cela est préjudiciable à la bonne marche d’une République qui se respecte », a poursuivi le porte-parole.

Sur un autre registre, Madièye Mbodj et ses camarades ont attiré l’attention sur la situation économique et sociale nationale du pays marquée, selon eux, par des difficultés structurelles engendrant un réchauffement des fronts de lutte. Pour illustrer leurs propos, ils citent les « agents de l’Ena injustement licenciés, les travailleurs de la sécurité et du gardiennage revendiquant toujours une convention collective spécifique, ceux de la Sonatel opposés au projet d’externalisation des activités de l’entreprise et de cession de ses infrastructures à des privés, les paysans inquiets face aux dysfonctionnements de la présente campagne agricole », etc. Dans ce même cadre, «Yoonu Askan Wi» déplore les ratés de la communication gouvernementale dans le pilotage des dossiers. Cela contribue bien souvent à exacerber inutilement les conflits. S’agissant de la crise universitaire, le Sp de «Yoonu Askan Wi» estime que l’enjeu stratégique de la réforme du système éducatif, en lieu et place d’une approche sectorielle, requiert un traitement global, en profondeur et sur la durée.
Cette formation salue toutefois la mesure consistant à faire baisser les prix du loyer tout en suggérant que des mesures d’accompagnement soient mises en place. Parallèlement, elle plaide pour une augmentation de l’offre de logements à travers la Sn.Hlm et la Sicap, un appui conséquent aux coopératives d’habitat et une baisse des coûts de construction.

La réforme annoncée des institutions a également été au menu des discussions. «Yoonu Askan Wi» s’est, en effet, inquiété du retard qu’a accusé ce projet. De même qu’il a décrié « le forcing » qui a accompagné l’adoption de la loi sur l’Acte 3 de la décentralisation. Madièye Mbodj et ses camarades se disent d’ailleurs opposés à toute suppression des régions. Cette formation a dit sa volonté de participer aux élections locales prévues le 29 juin prochain. Son objectif, selon le porte-parole, est de parachever la victoire du 25 mars sous la bannière de listes de rassemblement populaire et citoyen. «Yoonou Askan Wi» a réitéré son souhait de voir la gauche unifiée. Ce parti a, enfin, exprimé son soutien au gouvernement dans le cadre de l’arraisonnement du bateau russe « Oleg  Neydanov ».
Yoonu Askanwi récuse la médiation pénale
A l’occasion d’un point de presse tenu avant-hier, mercredi, Yoonu Askanwi/ Mouvement pour l’Autonomie populaire, a exclu toute médiation pénale en ce qui concerne la traque des biens mal acquis.
Yoonu Askanwi/ Mouvement pour l’Autonomie populaire récuse tout recours à la médiation pénale dans les affaires relatives à un supposé enrichissement illicite. Madieye Mbodj et ses camarades trouvent que ce serait un « encouragement au pillage » des biens publics. Ils trouvent incompréhensible que l’on puisse bénéficier d’une liberté conditionnelle après avoir été accusé de pillage des deniers publics.

Ainsi, requièrent-ils une application de la loi notamment dans toute sa rigueur dans “l’affaire Aida Ndiongue », du nom de la sénatrice libérale arrêtée pour un enrichissement supposé illicite de 47 milliards.

Les militants de Yoonu Askanwi ont aussi mis en garde les chefs religieux et autres associations de défense de droits de l’homme qui  plaideraient pour une liberté des personnes détenues dans le cadre de la traque des biens mal acquis.

Par ailleurs, dans leurs propos traduisant ce qu’ils appellent« leur point de vue sur la situation du pays », Madieye Mbodj et ses camarades de parti ont invité le président Macky Sall à respecter ses promesses de la campagne présidentielle. Ils préconisent la mise en œuvre des réformes institutionnelles suggérées par les Assises nationales. Un autre fait qui n’est pas du goût de Yoonu Askanwi est l’instauration de l’acte 3 de la décentralisation.

Jugeant qu’il a été « adopté aux forceps », Madieye Mbodj trouve que l’acte 3 de la décentralisation découle d’une concertation inachevée. Pour lui,  supprimer les régions reviendrait à créer des problèmes supplémentaires à des entités qui souffrent déjà de déficit financier.

Face aux difficultés économiques et sociales du pays qui reste dominées par les problèmes scolaires et des contestations syndicales, le Mouvement pour l’autonomie populaire sollicite un pilotage « plus assidu » des politiques et des réformes basées sur la rupture.

Revenant sur l’arraisonnement du bateau russe Oleg Naydenov, Yoonu Askanwi, préconise le renforcement des moyens de lutte de la marine nationale pour pallier le pillage  des ressources halieutiques.
Les camarades de Madieye Mbodj ont par la même occasion, dénoncé les abus de pouvoir en Afrique et réaffirmer leur engagement à participer aux élections locales du 29 juin prochain.



MADIEYE MBODJI: " ENCORE UNE FOIS, ABDOULAYE WADE DOIT ETRE EMPRISONNE ET CHÂTIE A LA HAUTEUR DES DEGÂTS CAUSES !" 


Au cours du point de presse sanctionnant la fin des travaux  de la dernière session de son Conseil Général tenue les 5 et 6 Janvier 2013Yoonu Askan Wi / Mouvement pour l’Autonomie Populaire soutenait sans fioriture, à propos de la lutte contre l’impunité, qu’Abdoulaye WADE, l’inspirateur et le donneur d’ordresainsi que son proche entourage, devaient être emprisonnés et châtiés, à la hauteur des crimes économiques et des crimes de sang perpétrés au grand préjudice du peuple et des citoyens sénégalais. A un certain moment de sa vie, uillustre homme politique de la Rome antique, Caton l’Ancien, avait l’habitude de terminer tous ses discours au Sénat par cette sentence célèbre : « Delenda est Cartago (Il faut détruire Carthage)». Pareilleitmotiv, telle une  obsession, traduisait de sa part la claire conscience qu’il avait du danger que représentait la puissance punique pour la perpétuation de la suprématie de l’empire romain. Dans notre modesteRépublique du Sénégal, engagée comme jamais auparavant par les Assises Nationales, sur la voie de larévolution éthique, de la rupture d’avec les mœurs politiques surannées, de la refondation institutionnelleainsi que du redressement économique et social, quel patriote véritable et quel citoyen conscient peut accepter sans pincement au cœur l’éventualité de ‘’pardonner à Wade’’ les dégâts incommensurables causés à notre pays, pour aujourd’hui et demain ? En vertu de quel théorème le Sénégal peut-il se donner les moyens juridiques et les instruments juridictionnels permettant de juger l’ex Président tchadien Hissen HABRE, tout en laissant prospérer l’idée d’un ‘’privilège de juridiction’’ en faveur d’Abdoulaye WADE ?En quoi l’ex Président WADE mériterait- il un sort meilleur à celui de l’ex Raïs d’Egypte Hosni Moubarak, traduit devant la justice de son pays sur un lit d’hôpital ?

ENCORE UNE FOIS, ABDOULAYE WADE DOIT ETRE EMPRISONNE ET CHÂTIE !  Ce n’est pas Papa Ibrahima DIAKHATE, ancien homme de main de WADE, qui dira le contraire. Sa longue interview, parue tout récemment dans un quotidien de la placeexpose des faits nouveaux, en annonce d’autres,balisant la voie de la réouverture de l’affaire et de l’établissement de la vérité sur l’assassinat de Me Babacar SEYE, ancien Vice Président du Conseil Constitutionnel. Si nous aimons réellement le Sénégal, si noussommes d’authentiques partisans de la vérité et de la justice, il nous faut alors impérativement saisir cette balle au rebond. La funeste ‘’loi EZZAN’’, concoctée hâtivement par la mauvaise conscience de WADE en vue d’enterrer à jamais l’affaire Me SEYE dans les bas fonds de l’oubli, peut et doit être abrogée, ici et maintenant, sur la foi des révélations faites ou annoncées par l’acteur et témoin privilégié qu’est Papa Ibrahima DIAKHATE ; vingt ans après, il sera enfin possible d’élucider ce crime, et pourquoi pas d’autres sur la même lancée. Il s’agirait là d’une œuvre inestimable de salubrité publique, politique et citoyenne, qui interpelle d’autant plus les députés à l’Assemblée nationale ou le procureur de la République, que la principale leçon tirée par Papa Ibrahima DIAKHATE de ses aventures et tribulations avec les WADE réside dans cette sentence tragique à l’attention de la jeunesse sénégalaise : « Ne faites pas confiance aux leaders politiques » ! Abdoulaye WADE a commis trop de dégâts, affectant négativement et durablement la viepolitique, économique et sociale de notre pays, ainsi que l’éthique et le comportement de nos compatriotes, de notre jeunesse en particulier. Et chaque jour qui passe apporte son lot de révélations supplémentaires sur l’ampleur insoupçonnée de ces dégâts.

ABDOULAYE WADE ET CONSORT DOIVENT ETRE EMPRISONNES ET CHÂTIES ! Il y va de la dissuasion efficace de toute velléité de répétition d’un tel mode de gouvernance. Il y va aussi en même temps de la crédibilité de la volonté de rupture proclamée par le nouveau pouvoir, en d’autres termes de notre capacité patriotique et citoyenne à relever solidairement le défi de la refondation et du redressement. Il y va du salut du Sénégal, aujourd’hui et demain. Il faut emprisonner et châtier Abdoulaye WADE et consort!

Madièye MBODJ
Porte parole national de Yoonu Askan Wi / Mouvement pour l’Autonomie Populaire




LUTTE CONTRE L’IMPUNITE AU SENEGAL

Yoonu Askan Wi et Rta-S tirent la sonnette d’alarme


Yoonu Askan Wi /Mouvement pour l’Autonomie Populaire (Yaw) et le Rassemblement des Travailleurs Africains-Sénégal (Rta-S) attirent l’attention des nouvelles autorités sur l’impunité. Et  leur demandent de poursuivre les audits et la traque des délinquants financiers et économiques. C’était à l’issue d’une rencontre bilatérale qui s’est tenue, le 12 septembre dernier, en présence des délégations des deux organisations.

Yoonu Askan Wi /Mouvement pour l’Autonomie Populaire (Yaw) et le Rassemblement des Travailleurs Africains-Sénégal (Rta-S) ont, le 12 septembre dernier, à l’issue d’une rencontre bilatérale, exhorté  le régime de Macky Sall, à « poursuivre hardiment et jusqu’à leur terme les différents audits, à renforcer la lutte contre l’impunité ainsi que la traque des délinquants financiers et économiques ».

De même, ils estiment que « les responsables directs et indirects des crimes de sang et des tortures commis par le régime de Wade, notamment pendant  la période électorale 2012, doivent être poursuivis et punis ». C’est pourquoi les camarades d’El Hadji Momar Samb et de Madièye Mbodji soutiennent que « dans ce cadre, la mobilisation populaire, la vigilance, les initiatives politiques et citoyennes restent plus que jamais indispensables ».
Ils saluent les mesures déjà prises par le nouveau pouvoir comme la baisse des prix de certaines denrées et « exhortent le gouvernement à faire plus, pour alléger le panier de la ménagère et augmenter le pouvoir d’achat des populations ».

Ces deux formations « appellent à une prise en charge sérieuse des questions liées aux inondations et expriment leur solidarité entière aux populations qui en ont subi les conséquences mortelles et dramatiques ».
Les deux organisations « saluent également la suppression du Sénat, à la fois exigence du peuple et partie intégrante des conclusions des Assises nationales ». Tout en se félicitant de la « suppression de la vice-présidence et de la volonté  affichée de rapatrier les fonds détournés et planqués à l’étranger ».

Sous cet éclairage, les deux formations « conviennent, d’une part de soutenir le pouvoir dans toutes les actions prenant réellement en compte les intérêts des populations, d’autre part de se dresser contre toute mesure ou décision foulant aux pieds les intérêts des masses populaires ».

Concernant  Bennoo Siggil Senegal, Yaw et le Rta-s estiment que cette coalition n’a pas encore terminé sa mission au regard des objectifs qu’il s’était fixés ; « en conséquence de quoi, ils continueront de travailler à faire convoquer ses instances régulières pour le parachèvement de l’œuvre déjà entamée ». Dans ce cadre, Bss « devra jouer son rôle de sentinelle des conclusions des Assises Nationales, faire sa propre évaluation, améliorer son organisation et son fonctionnement, tenir des concertations régulières pour pouvoir délibérer ensemble sur toutes les questions importantes, posées et à résoudre ».
Pour ce qui est de l’unité de la gauche, les deux organisations « déplorent l'émiettement de la gauche sénégalaise, une des causes majeures de ses faiblesses malgré ses multiples ressources ou potentialités ». Tout en partageant la nécessité « d’œuvrer de manière durable à  l'unification de cette la gauche qui, au plan  historique, a toujours joué un rôle important dans l'avancée de la lutte et des conquêtes du peuple sénégalais ».Pour ce faire, disent-elles, « un bilan critique et objectif de toutes les tentatives d’unification est indispensable, afin de cerner correctement les raisons des échecs, en vue de  ne pas répéter les mêmes erreurs ». Elles ont noté que « l’unité voulue se brise à chaque fois sur des questions de tactique électorale ». Et sont d’avis que  « cette unité de la gauche qui devra se construire de manière patiente et méthodique pourrait ne pas être linéaire ».
Dans cette perspective, YAW et le Rta-S « invitent à un partage diligent, entre toutes les composantes de la gauche sénégalaise, du document de Tdr déjà élaboré par le Rta-S sur le projet d'unification, ce pour une démarche souple, participative, inclusive, décentralisée et délibérative sur toutes les questions essentielles, sans précipitation mais sans retard non plus,  autour d’une plate forme et d’un agenda bien maîtrisé avec des évaluations régulières à mi-parcours ».
Par ailleurs, les deux organisations « recommandent à toutes les forces de gauche d’intérioriser et de s’approprier les conclusions des Assises nationales pour les intégrer de façon appropriée dans le processus d’unification ».
En outre, Yaw et le Rta-S sont vivement préoccupés par la crise dans la sous-région, particulièrement au Mali et en Gambie.  Les deux organisations demandent que  « des actions concertées au Sénégal et dans les pays de la sous-région pour une harmonisation des points de vue et la prise en charge des actions communes indispensables, tant au plan sous régional, africain qu’international».

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