vendredi 30 juillet 2021

RESOLUTION GENERALE DE LA 17EME SESSION DU CONSEIL GENERAL DE YOONU ASKAN WI DU 20 JUIN 2021

Réuni en sa 17ème session  à son siège à Dakar le dimanche 20 juin 2020 :

I- CONSIDERANT LA SITUATION D’ENSEMBLE  AU PLAN MONDIAL ET AFRICAIN A LA CROISEE DES CHEMINS :
- Au plan mondial avec la transition hégémonique et les polarisations conflictuelles exacerbées, opposant le bloc occidental au duo Chine-Russie, avec en même temps l’approfondissement des inégalités, la pandémie persistante du Covid-19, les repositionnements géostratégiques pour la perpétuation de l’actuel ordre inique, face aux luttes pour  un monde multipolaire et l’avènement d’une autre civilisation, 
-au plan africain, avec un continent plus convoité  que jamais, apparaissant de plus en plus dans ce cadre général, comme un point de convergence de toutes ces contradictions en droite ligne du redécoupage territorial dont il est l’objet ;

II- CONSIDERANT LES ENJEUX QUE COMPORTE LE CONTEXTE NATIONAL:
- l’enjeu de savoir notamment qui l’emportera entre les deux voies antagonistes suivantes : celle de la soumission au néocolonialisme et celle de son refus ; 

jeudi 31 décembre 2020

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2021 A NOS COMPATRIOTES DU SENEGAL ET D’AFRIQUE, POUR UNE ANNEE DE LUTTES ET DE VICTOIRES DES PEUPLES PARTOUT DANS LE MONDE !



Le genou meurtrier de la Covid-19 n’a pas encore fini d’asphyxier le monde contemporain, toujours sous le joug à la fois de cette pandémie et du virus de  l’impérialisme international, cherchant à exorciser la gangrène de son embolie pulmonaire  sur le dos des masses déshéritées du Nord comme du Sud. Les centres du capitalisme mondial testent leur capacité à préserver  tant bien que mal les mécanismes de reproduction et de pérennisation de leur système parasitaire et décadent, avec la complicité de leurs divers acolytes et affidés. A une période charnière de croisement de deux décennies, celle des années 2010 qui se ferme et celle des années 2020 qui s’ouvre, la pandémie a pu mettre en berne, momentanément certes, le drapeau des luttes de masses, lesquelles s’étaient mises à  secouer le monde dans ce premier quart du XXI siècle. Les exploiteurs en effet, peinent à trouver le vaccin leur permettant d’étouffer la respiration révolutionnaire des masses, inspirée par de nouvelles solidarités sans frontières.

Aujourd’hui 31 décembre, au Sénégal comme partout ailleurs, 2020 termine son parcours et s’apprête à passer le témoin à 2021. Dans la douleur, sans conteste certes au regard de la tragédie de l’émigration, avec ces milliers de disparus engloutis dans la mer ou abandonnés dans le désert, en plus de la pandémie de la COVID-19, porteuse de surcroit d’une aggravation accentuée de la crise économique et sociale, indissociable du néocolonialisme en vigueur sous nos tropiques.  Hormis quelques rares soubresauts, durant l’intervalle éprouvant d’un semestre entier de mars à août, cette pandémie aura mis entre parenthèse en quelque sorte, les luttes des masses dans nos pays. Et la voilà « récidiviste », prête pour une deuxième vague, le virus se mettant même à muter pour se faire plus virulent  sans doute!


Mais en dépit de toutes ses victimes, 2020 n’a pas totalement réussi à ensevelir l’espoir, qui continue à germer dans l’engagement des patriotes et des démocrates, dans les luttes diversifiées, intergénérationnelles et convergentes des masses populaires,  des travailleurs  des villes et des campagnes, des femmes et des jeunesses désemparées mais combatives. Sous ce rapport au Sénégal, 2020 a connu également, à sa naissance tout comme dans sa prime enfance de janvier à mars, une période d’intenses luttes patriotiques allant crescendo, dans la foulée de 2019. En effet, d’importantes franges de patriotes, des jeunesses progressistes notamment,  se sont de plus en plus engagées, sur plusieurs fronts toujours plus articulés, à lier le combat pour la cause des masses quotidiennement agressées, à l’urgente nécessité de l’alternative souveraine anti-impérialiste. Elles ont su se dresser contre l’exploitation éhontée de nos ressources naturelles, dénoncer la servitude du Franc CFA et son écho (Eco), bref toute une vague de luttes plurisectorielles, à consolider et à élever à une échelle supérieure, jusques-y compris au niveau des enjeux et chantiers décisifs de 2021.

mercredi 4 novembre 2020

DECLARATION SUR QUELQUES ASPECTS SAILLANTS DE LA SITUATION AU SENEGAL ET DANS LA SOUS-REGION OUEST-AFRICAINE

Le Secrétariat Permanent de Yoonu Askan Wi, réuni  ce 03 novembre 2020,  a adopté la présente déclaration portant sur quelques aspects saillants du contexte au Sénégal et dans la sous-région ouest africaine. 

Au plan national, une grande déception s’est emparée de l’opinion après la publication de la composition du nouveau gouvernement faisant suite à l’annonce d’un remaniement imminent au conseil ministériel de fin octobre. Le citoyen lambda bien que dubitatif, avait malgré tout accueilli cette annonce avec un certain espoir de voir, cette fois-ci, la mise en place d’un gouvernement susceptible de prendre enfin à bras le corps la résorption des maux qui assaillent les sénégalais de toutes parts. Ces maux qui traduisent l’aggravation de la pauvreté, en constante progression, sont sans commune mesure avec les programmes dits de résilience brandis à grand renfort de slogans et censés atténuer les difficiles conditions de vie des populations ; programmes non seulement pour l’essentiel détournés de leur destination proclamée, mais ne représentant pas plus qu’une goutte d’eau dans l’océan de la paupérisation généralisée des larges masses populaires des villes et des campagnes. Le régime lui-même reconnait la faiblesse du système de protection sociale, les limites de la stratégie en place de réduction de la pauvreté et admet que les efforts déployés sont incapables  de répondre à la gravité de cette situation que la Covid-19 a révélée davantage  et a amplifiée,  avec près de 84,5% de déclaration de pertes de revenus en milieu aussi bien urbain (86,7%,) que rural (85 %). 

jeudi 12 décembre 2019

GUY MARIUS SAGNA, LE BAOBAB



Guy, c’est loin d’être un hasard, dans l’alphabet de nos langues nationalesGUY se prononce« GOUYE » ce qui signifie BAOBAB. Camarade, tu es un vrai baobab. Tu nous en administres la preuve tous les jours que Dieu fait.
Et je plains tes ennemis qui cherchent à t’abattre. Ils n’y arriveront jamais parce qu’ils incarnent le passé, les forces les  plus rétrogrades ; ces crépusculaires au crépuscule de leur pouvoir.
Baobab, tu as été de tous les combats des animateurs polyvalents de la Case des tout petits jusqu’à leur satisfaction.
Baobab, tu as été de toutes les marches de l’Unacois à travers le pays, contre l’envahissement des grandes surfaces françaises jusqu’à l’arrachement du décret organisant  l’installation des dites grandes surfaces.
Baobab, tu as été présent aux différentes manifestations des stagiaires de l’ENDSS jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
Baobab, tu as été de ceux qui ont pensé et mis en place la plate forme Aar Li nu Bokk pour la sauvegarde de nos ressources naturelles.
Baobab, tu as pensé, organisé et encadré la marche des victimes du bradage et de l’accaparement de nos terres.
Baobab, tu as dirigé avec brio la campagne électorale de la coalition Ndawi Askan wi lors des dernières élections législatives, laquelle a envoyé le premier vrai député du peuple à l’Assemblée nationale.

jeudi 28 juin 2018

C’EST AU PEUPLE PALESTINIEN MARTYR QUE LE SENEGAL ET L’AFRIQUE TOUTE ENTIERE DOIVENT APPORTER LEUR SOUTIEN POLITIQUE DETERMINE


Le Collectif de Solidarité Sénégal-Palestine a saisi l’occasion de la célébration de la journée mondiale des réfugiés, le 20 juin 2018 dernier, pour organiser, à la Place de la Nation à Dakar, un  rassemblement citoyen de solidarité avec le peuple palestinien martyr. C’est le lendemain de cette manifestation qu’est parue, dans les colonnes du journal L’Enquête, une interview de Monsieur Emmanuel Nahshon, porte- parole du ministre israélien des affaires étrangères, pour se prononcer largement sur plusieurs aspects du conflit israélo-arabe, accusant avec insistance les combattants palestiniens de « terrorisme » et de « provocation délibérée ».


Or, les populations civiles de Gaza, qui ont déclenché depuis le 30 mars dernier « La Grande Marche du Retour » afin de retrouver leur terre et leurs foyers spoliés et occupés par Israël depuis 70 ans, font face les mains nues. Avec pour seules armes des lance-pierres et des cerfs-volants, elles sont systématiquement  massacrées par les snippers et les drones de l’armée sioniste, occasionnant ainsi des centaines de morts et des milliers de blessés parmi « ces terroristes et provocateurs ». Cela n’empêche pas pourtant Monsieur le porte-parole de déclarer :  « Israël est malheureusement une victime du terrorisme depuis près de 70 ans » (sic), pendant que les populations palestiniennes sont quotidiennement tuées ou réduites au statut de réfugiés, représentant le 10ème des 70 millions de réfugiés recensés dans le monde par le HCR.