Communiqués


vendredi 26 février 2016

 
YOONU ASKAN WI /Mouvement pour l’Autonomie Populaire
Permanence nationale : HLM Grand Yoff, villa n°218, Dakar
           $TEL: 221 338274327 - Site Web: www.yoonuaskanwi.org ;    
                       

Le Secrétariat Permanent de Yoonu Askan Wi /Mouvement pour l’Autonomie Populaire, réuni en session ordinaire le dimanche 28 septembre 2014, a examiné, entre autres points inscrits à son ordre du jour, la situation nationale, marquée par la rencontre entre le président Macky Sall et ses alliés de Benno Bokk Yakar (BBY), le débat sur les travaux de la CNRI, la signature des APE et les difficultés persistantes que vivent les masses populaires, ouvrières et paysannes notamment.
L’évolution de la situation nationale appelle à de profonds changements ; dans ce sens, la plus grande attention doit être accordée à la matérialisation des conclusions des Assises nationales,concernant en particulier ses axes fondamentaux que sont :  la refondation institutionnelle pour l’équilibre et  la séparation effective  des pouvoirs ainsi que la mise du citoyen au cœur des processuspolitiques et sociaux ; l’exigence d’une charte culturelle pour le changement des pratiques, descomportements et des mentalités à tous les niveaux, notamment dans le rapport entre le citoyen et l’Etat ; le développement économique endogènes : les transformations dont est grosse la situation de notre pays ne pourront se réaliser, de façon viable et pérenne, que si le pacte économique  mettant en avant le principe de souveraineté nationale et de  patriotisme économique, est mis effectivement en œuvre. C’est pourquoi le Secrétariat Permanent réaffirme la justesse de la décision du Conseil Général de Yoonu Askan Wi consistant à élaborer, de concert avec l’ensemble des compétences querecèlent les forces démocratiques et patriotiques de notre pays, un authentique Plan Sénégal Indépendant (PSI).
Les travaux de la CNRI, déposés avant les élections locales, ont montré, pour l’essentiel, la direction à prendre en matière d’architecture institutionnelle, écartant au passage toute remise en selle d’unSénat inutile et budgétivore. Yoonu Askan Wi, dans cette perspective, appelle les forces démocratiques et tout le peuple acquis aux conclusions des Assises nationalesà s’engager dans le combat pour leur matérialisation effectivevoie salutaire pour notre pays et notre continent.
Yoonu Askan Wi tout en reconnaissant les réalisations importantes du pouvoir issu de la 2èmealternance, à mi-chemin de la fin du mandat présidentiel, estime que des attentes et difficultés encore très fortes sont à prendre en charge résolument. Parmi celles-ci la traque des biens mal acquis, qui doit être poursuivie jusqu'au bout, de même que les enquêtes sur l’assassinat de l’étudiant Bassirou Faye, les révélations du livre du colonel Ndao ; dans le même temps, les coupures intempestives d’électricité et d’eau, les crises dans l’éducation, la santé, l’agriculture, les difficultés des communes dans le cadre de la mise en œuvre de l’acte III de la décentralisation, doivent être vigoureusement prises en charge pour des solutions partagées et efficaces.
Yoonu Askan Wi  salue les efforts qui ont été réalisés dans le cadre de la lutte contre la fièvre Ebola par les autorités et les travailleurs de la santé et de l’action sociale, les citoyens et l’ensemble du gouvernement, en particulier le ministère de la santé et de l’action sociale qui mérite encouragements et appui. Yoonu Askan Wi invite les populations à se prendre en charge à la base dans la lutte contrela menace Ebola, en maintenant la vigilance et les mesures de prévention préconisées. Il demande en même temps au pouvoir d’accroitre la solidarité avec l’Etat et le peuple de Guinée, sans oublier le Liberia et la Sierra Leone.
Par ailleurs le Secrétariat Permanent de Yoonu Askan Wi, appréciant la récente rencontre regroupant lChef de l’Etat, chef de la majorité, et ses alliés de BBY, retenu de systématiser ses positions officielles sur les questions essentielles à l’occasion du séminaire de BBY prévu à cet effet. D’ores et déjà, le SP, informé de la décision du chef de la majorité d’appuyer financièrement les alliés, a tenu à réaffirmer la nécessité de l’institutionnalisation du financement légal et transparent des partis politiques, telle que préconisée au demeurant par la Commission du Pr El Hadj MBODJ et par les Assises Nationales, condition sine qua non pour éviter les dérapages connus sous l’ère de WADE. Yoonu Askan Wi invite toutes les parties prenantes de BBY à mettre les ressources du pays à la disposition de son vrai propriétaire et destinataire, le contribuable sénégalais, pour la satisfaction de ses besoins pressants et prioritaires. A cet égard, le SP de Yoonu Askan Wi a décidé d’affecter à lalutte contre la fièvre Ebola, et ce dans les meilleurs délais, le montant d’un million de francs reçu, àl’occasion d’une cérémonie publique dont la date sera communiquée aux autorités, aux citoyens et à l’opinion nationale toute entière.
Sur un autre registre, le SP de Yoonu Askan Wi invite la gauche à consolider son unité autour des préoccupations du peuple et de sa nécessaire construction en force politique indépendante, capable de peser sur le présent et l’avenir de notre pays et de notre continent.
Enfin le SP de Yoonu Askan Wi, informé des travaux du Forum Social Sénégalais dans le cadre de la préparation du Forum Social Africain, manifeste son engagement et son soutien aux mouvements sociaux qui s’opposent à la signature des APE qui, tels que présentement formulés, pourraient êtreporteurs de méfaits plus dangereux que le virus Ebola. C’est pourquoi Yoonu Askan Wi déclare être contre la signature de ces accords et invite le Président de la république à ne pas engager notre pays dans ce piège de néo colonisation de l’Afrique.
Dakar, le 28 septembre 2014
Le Secrétariat Permanent
CONTACT : Alassane GUISSE, Délégué Général / TEL 77 639 19 76


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COMMUNIQUE : MORT DE L’ETUDIANT BASSIROU FAYE, UN CRIME INACCEPTABLE !

Le Secrétariat Permanent de Yoonu Askan Wi, réuni en journée d’étude ce Dimanche 17 Août 2014, a adopté le présent communiqué à propos de la mort de l’étudiant Bassirou FAYE, survenue ce 14 Août :

Janvier 2001, l’étudiant Balla GAYE est assassiné à l’occasion d’une manifestation réprimée par la police sénégalaise. Le 14 Août dernier,  Bassirou FAYE,  étudiant de 1ère année de Maths-PC à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, est lâchement tué par balle, selon les révélations de l’autopsie et celles d’un témoin oculaire, lequel doit être protégé pour la manifestation de la vérité ; plusieurs autres étudiants sont grièvement blessés, des résidences universitaires sont saccagées avec équipements personnels et matériels didactiques.
Et pourtant ces jeunes ne revendiquaient que le versement de leurs bourses restées impayées depuis 10 mois !!! Le peuple n’attendait-il pas plutôt de la seconde alternance d’en finir avec un Sénégal d’injustices, de piétinement du savoir, d’étouffement de la jeunesse et de l’espoir ?
Les conditions de vie et d’étude des étudiants de l’UCAD constituent en elles- mêmes une agression et une violence quotidiennes. La présence permanente des forces de répression dans l’espace universitaire est inacceptable et contraire au respect des franchises et de l’autonomie de l’Université. L’utilisation de balles réelles contre les étudiants est inadmissible. Toute la lumière doit être faite sur ces crimes odieux, dont les auteurs devront être identifiés et châtiés sans retard, ni camouflage ni complaisance. Sincères condoléances à la famille éplorée, à toute la communauté universitaire et à l’ensemble du peuple sénégalais qui a perdu un de ses fils.
Les étudiants, les forces populaires et citoyennes, actrices du sursaut du 23 juin 2011 et du changement du 25 Mars 2012, interpellent sans doute leurs responsabilités propres, mais aussi et surtout celles du Président de la République, de son gouvernement ainsi que des autorités académiques: est-il supportable que des étudiants restent une année universitaire entière sans percevoir un sou de leurs bourses ? Est-ce une fatalité de contraindre chaque fois les étudiants à recourir à des grèves, à des manifestations voire à la violence, pour se faire payer leurs maigres bourses? Ce meurtre n’est-il pas une des conséquences de la non satisfaction prolongée des revendications légitimes des étudiants et du pourrissement pernicieux de la situation ?  Si réellement l’éducation, secteur et enjeu stratégique s’il en est, figure au premier rang des priorités nationales, comment les autorités sénégalaises peuvent-elles expliquer de telles carences et négligences coupables ?
En vérité, le corps social sénégalais est malade, le système éducatif n’en constitue qu’un reflet, à l’image des résultats catastrophiques des BAC et BFEM 2014, de la baisse inquiétante du niveau des apprenants comme des enseignants, des fraudes gigantesques découvertes récemment à l’occasion du concours de recrutement d’élèves-maîtres ou de l’entassement vertigineux des diplômés chômeurs. Un tel système éducatif mérite d’être revu de fond en comble, afin de pouvoir répondre correctement à nos réalités et besoins de développement endogène, à la valorisation de nos cultures et de nos langues nationales, à nos impératifs de souveraineté, à notre exigence d’une école publique de qualité, de performances et d’excellence. Si les Assises sur l’éducation, incluant l’ensemble des acteurs de l’école, ne prennent pas en charge ces paramètres, de façon déterminée et efficace, elles passeront inévitablement à côté.
C’est le lieu de dénoncer fermement les agissements fébriles des pilleurs et voleurs de la République : cet ancien Président autocrate, mégalomane et pyromane, menace et appelle ostensiblement à la déstabilisation ; cet autre démagogue ex-Premier Ministre, fait flèche de tout bois, sans croire à un traitre mot de ses propres discours et prêches faussement savants : il va même jusqu’à agiter, hypocritement, les conclusions des Assises Nationales et le projet de Constitution de la CNRI ! Ces pêcheurs en eaux troubles tentent visiblement d’empêcher que les procès liés à la traque des biens mal acquis aillent jusqu’au bout et sans compromission, afin que les voleurs rendent gorge ; ils cherchent à utiliser cyniquement les souffrances des masses populaires des villes et des campagnes ou à se positionner comme les messies détenteurs des solutions à la crise de l’Université. Peine perdue, ces charlatans ne réussiront jamais à nous faire prendre des vessies pour des lanternes, des prédateurs et escrocs politiques pour des modèles de vertu.
Voilà pourquoi, c’est à une remise en cause en profondeur de la situation pour des perspectives de l’école, telles qu’esquissées plus haut, que Yoonu Askan Wi invite les autorités et décideurs sénégalais ; c’est à cette réflexion prospective sérieuse qu’il convie les enseignants, parents, étudiants, élèves et autres parties prenantes, dans l’intérêt supérieur de notre système éducatif, de notre pays et de notre peuple, aujourd’hui et demain.
Fait à Dakar le 17 Août 2014                                                               Le Secrétariat Permanent de Yoonu Askan Wi 


  Dakar le 20 Juillet 2014

Déclaration: Face aux menaces de génocide  du peuple palestinien martyr, l’Etat du Sénégal doit assumer ici et maintenant ses responsabilités africaines et internationales !

Dans une déclaration en date du 10 Juillet 2014, le SP de Yoonu Askan Wi marquait « son adhésion totale aux termes du Communiqué du 09 juillet 2014, dans lequel ‘’l’Ambassade de l’Etat de Palestine à Dakar demande au Sénégal qui préside le Comité des Nations Unies pour les Droits Inaliénables du Peuple Palestinien, de condamner et de tout mettre en œuvre pour arrêter ces actes barbares et la répression collective de grande ampleur dont est victime la population civile palestinienne depuis près de 3 semaines’’.» Sur la même lancée, à l’occasion du rassemblement de solidarité organisé devant la résidence de ladite Ambassade le 11 Juillet, Son Excellence l’Ambassadeur Abdalrahim ALFARRA,  a délivré un message ferme et émouvant, appelant au passage le Chef de l’Etat Macky SALL et le Gouvernement de la République du Sénégal,  à exprimer une position publique et forte de condamnation de l’agression israélienne contre le peuple palestinien. Comme pour narguer l’opinion, l’Ambassadeur d’Israël au Sénégal n’a trouvé rien de mieux que de convoquer la presse pour insulter les combattants palestiniens, les traitant de vils terroristes !
Forte de l’impunité dont elle bénéficie auprès de « la communauté internationale », misant sur le soutien inconditionnel des prétendus « champions de la démocratie et des droits de l’homme » que sont Barack OBAMA, François HOLLANDE, Angela MERKEL, David CAMERON et autres représentants de l’ordre impérialiste dominant, l’armée israélienne vient de déclencher son « offensive terrestre » dans le vain espoir d’anéantir la résistance palestinienne. Mais l’histoire de la lutte des peuples est là pour l’attester amplement : la résistance populaire finit toujours par l’emporter sur  l’oppression, l’agression, l’occupation et la guerre injustes.
Pour nous tous et toutes, sachant très bien que « notre liberté ne sera pas entière tant que les Palestiniens ne seront pas libres", défendre le peuple palestinien, c’est défendre le droit, la justice, la liberté et la paix dans le monde. Devant les centaines de morts et les milliers de blessés au sein de la population civile palestinienne, notamment les femmes, les enfants et les personnes âgées, devant les destructions tous azimuts, chaque jour davantage, devant ces crimes de guerre et ces crimes contre l’humanité,  qu’attendent donc le Chef de l’Etat et le Gouvernement de notre pays, le Sénégal qui, comme rappelé plus haut, préside le Comité des Nations Unies pour le respect des droits inaliénables du peuple palestinien, pour assumer haut et fort leurs responsabilités, indiquer la voie de la pression efficace et indispensable sur Israël ? Qu’attendent-ils pour
prendre ici et maintenant l’initiative de la rupture des relations diplomatiques avec le pouvoir criminel de Netanyahou ? Pour en même temps initier les démarches nécessaires dans ce sens auprès des pays membres de l’Union Africaine, de l’Organisation de la Conférence Islamique,  des Nations Unies elles- mêmes ? Telle est aujourd’hui la voie pour ne pas être les complices volontaires ou involontaires des massacres ou autres atrocités à Gaza et un peu partout en terre de Palestine.
Tout pour un Etat palestinien libre, indépendant et démocratique sur les frontières de 1967 garanties par l'ONU, avec Jérusalem Est comme capitale ! 

Le Secrétariat Permanent de Yoonu Askan Wi
Contact : Madièye MBODJ, porte parole national / TEL 77 644 18 30


COMMUNIQUE FINAL DE LA D.E.N. DU 11 MAI 2014
 
La Délégation Exécutive Nationale (DEN) de Yoonu Askan Wi /Mouvement pour l’Autonomie Populaire, réunie le dimanche 11 mai 2014 à Kaolack, s’est particulièrement appesantie sur l’implication et le positionnement du parti dans la bataille des élections locales du 29 juin 2014. Abordant le contexte de ces élections, la DEN a tenu tout d’abord à s’incliner pieusement devant la mémoire des vaillants combattants Doyen Oumar DIA de Guédiawaye et Mamadou MANE de l’ANAFA ainsi que du camarade Omar DIOP BLONDIN, assassiné jour pour jour le 11 mai 1973 dans les geôles du régime UPS-PS de SENGHOR. Hommage à tous les martyrs de la cause du peuple sénégalais, des peuples d’Afrique et du monde, leur sacrifice ne sera pas vain, la lutte continuera jusqu’à la victoire finale.

Concernant les élections locales du 29 juin 2014 : Yoonu Askan Wi, conformément à son option de promouvoir prioritairement des listes populaires et citoyennes, partout où cela était possible et opportun, a initié ou soutenu des listes Yoonu Askan Wi / Sunu gox, sunu askan,   ou des listes autonomes de coalition dans plusieurs collectivités locales des départements de Kaolack, Thiès, Guédiawaye, Rufisque,  Dakar, Pikine, Louga, Tambacounda, Mbour, Ziguinchor,  Dagana, etc. Pour d’autres communes, des candidats du parti sont présents sur des listes portées par Bennoo Bokk Yaakaar ou Bennoo Siggil Senegaal. Il faut le souligner pour le fustiger, le comportementde certains responsables de l’APR, du PS et de l’AFP, la propension à l’hégémonisme inacceptable, la boulimie égoïste du pouvoir et le manque de considération vis-à-vis des alliés, ont sapé  durablement l’unité dans nombre de circonscriptions. Certains partis l’apprendront probablement à leurs dépens. BBY quant à lui s’en relèvera difficilement, s’il ne court pas le risque de signer, à l’occasion, son certificat de décès. A ce propos, YAW condamne la sanction administrative infligée à la journaliste Aminata Angélique MANGA pour le choix politique souverain qu’elle a assumé à l’occasion de la confection des listes à Ziguinchor.

La DEN de Yoonu Askan Wi félicite tous les camarades, sympathisants et partenaires qui, malgré parfois l’inexpérience et le manque de moyens, n’ont ménagé aucun effort pour contribuer à l’affirmation de listes crédibles, de rupture et de progrès, dans nombre de localités à travers le pays, rehaussant ainsi l’image et la visibilité du parti, sous l’égide du credo ‘’gëm sa bopp, gëm sa askan’’. Il reste cependant beaucoup à faire dans les chantiers  de l’implantation, de l’organisation, de l’animation ainsi que de la mobilisation des indispensables ressources matérielles, financières et logistiques à la hauteur de nos ambitions et responsabilités face à notre peuple. Yoonu Askan Wi saisit l’occasion pour exprimer son accord total avec le Président de la CENA exigeant le respect, par toutes les listes sans distinction, des dispositions de la Constitution et du   Code Electoral de notre pays. Sur le même registre, YAW constate avec regrets la dispersion des forces de gauche et de progrès à travers la multitude de listes en compétition  dans le pays. Pour YAW, l’impératif d’unification de la gauche anti-impérialiste, antilibérale, panafricaniste et socialiste reste plus actuel que jamais.

S’agissant de la situation sociale,  malgré le « pacte pour la stabilité sociale et l’émergence économique » signé entre le gouvernement du Président Macky Sall et les centrales syndicales, la récente grève de 03 jours des travailleurs de Dakar Dem Dikk et les diverses luttes sociales initiées en ville comme en campagne, montrent clairement que, dans la situation économique et sociale nationale  marquée par des difficultés structurelles, les masses populaires n’accepteront jamais d’être traitées en victimes expiatoires de crises dont elles ne sont pas responsables. Sous cet éclairage, l’unité scellée entre diverses centrales syndicales ainsi que les collectifs unitaires de lutte érigés dans plusieurs entreprises ou services, sont à encourager, loin de toute perspective étroitement corporatiste, ce dans l’intérêt supérieur des travailleurs, des classes et couches populaires.

De même, les travailleurs de la SONATEL ont tout à fait raison de s’opposer à tout projet de démantèlement de cette société à quelque 03 ans de la fin de la concession et ils administrent la preuve par 9, à travers leur mémorandum, que le ‘’Plan Sénégal Emergent’’ ne présente aucun avenir probant pour notre peuple s’il n’a pas comme soubassement un vrai ‘’Plan Sénégal Indépendant’’. Sous cet éclairage, tout accord de pêche avec l’U.E ou une autre partie, devra nécessairement impliquer les acteurs pour la préservation de leurs intérêts ainsi que des ressources halieutiques nationales au bénéfice des générations actuelles et futures. Il est tout aussi significatif de voir des sociétés nationales de manutention menacées de faillite à cause de faveurs injustifiées accordées à une entreprise étrangère comme NECOTRANS. Par ailleurs, une attention particulière doit être accordée à la finalisation correcte des travaux des Assises nationales sur le système éducatif en tant qu’enjeu stratégique majeur.

Au plan politique et institutionnel,  YAW appelle à dresser un barrage ferme contre les gesticulations, menaces et tentatives de déstabilisation orchestrées par l’ex-Président Abdoulaye WADE, qui ne respecte ni son âge ni sa fonction d’ancien Président de la République, se souciant uniquement de la libération de son fils Karim Wade. Comme YAW n’a jamais cessé de l’affirmer, Abdoulaye WADE, le parrain et l’inspirateur en chef des menées prédatrices d’enrichissement sans cause, lui le ‘’distributeur automatique de milliards’’,  devra rendre compte, un jour ou l’autre, pour les nombreux méfaits et crimes commis sous son magistère calamiteux à la tête du Sénégal.

Sur un autre registre, la réforme des institutions préconisée par les Assises nationales du Sénégal, notamment l’adoption d’une nouvelle Constitution, accuse un retard certain,  le Président Macky SALL ayant décidé de ne se prononcer qu’après les élections locales. De l’avis de YAW, la transition ouverte par la victoire du 25 Mars 2012 a mis en évidence deux perspectives enchevêtrées et contradictoires : l’une, porteuse de régression au profit des forces de réaction, avérées ou camouflées, charriant à foison des antivaleurs qui gangrènent dangereusement le tissu social ; l’autre, exprimant une dynamique de renouveau au bénéfice du peuple, interpellant toutes les parties prenantes de la majorité populaire et citoyenne actrice de la victoire du 25 Mars. Il est question pour YAW de promouvoir les quatre grands piliers que sont a) la révolution des mentalités et des comportements par l’impulsion d’une culture d’affirmation du citoyen sénégalais de type nouveau, b) l’indépendance nationale fondée sur la maitrise de notre propre destin aux divers plans politique, économique, social, culturel et écologique, c) la souveraineté populaire citoyenne, telle que prônée, au demeurant, par les Assises Nationales et la CNRI, d) la construction de l’unité africaine des peuples.

Fait à Kaolack le 11 Mai 2014
La Délégation Exécutive Nationale de Yoonu Askan Wi 




COMMUNIQUE CONJOINT  SUR LA SITUATION AU VENEZUELA

Depuis près de deux semaines, l’opposition pro-impérialiste, relayée par les grands médias des multinationales et des puissances d’argent,  a décidé d’investir la rue, de fomenter des troubles en vue de provoquer ‘’un soulèvement’’ contre le pouvoir de Nicolas MADURO, démocratiquement élu par le peuple vénézuélien. Ces  va-t-en-guerre ont déjà provoqué la mort de trois citoyens vénézuéliens et occasionné des dizaines de blessés graves. Ce bilan macabre n’est pas sans rappeler les onze chavistes assassinés au lendemain de la victoire électorale de Nicolas MADURO en avril 2013, suite aux menées déstabilisatrices orchestrées par le candidat pro-américain vaincu, Henrique CAPRILES.
A présent, c’est au tour de l’aile la plus extrémiste de l’opposition de droite libérale conduite par Leopoldo LOPEZ, Maria Corina Machado ou Antonio Ledezma, de prendre le relais, dans le vain espoir de préparer l’opinion vénézuélienne, sud-américaine et mondiale, à accepter sans broncher le coup d’Etat qu’ils cherchent à perpétrer en toute impunité contre la révolution bolivarienne du Venezuela. Peine perdue, le peuple vénézuélien, instruit par sa propre expérience, résistera et restera debout, comme en Avril 2002, pour perpétuer l’héritage du commandant CHAVEZ, renforcer les acquis et poursuivre la révolution avec son continuateur Nicolas MADURO.
Dans ce combat salutaire pour l’humanité toute entière, il pourra compter sur la solidarité active du Collectif Hugo CHAVEZ Sénégal, celle des Amis du Venezuela, de la section sénégalaise du Réseau des Intellectuels et Artistes  pour la Défense de l’Humanité et du  Mouvement Mondial de Solidarité avec la Révolution Bolivarienne du Venezuela / Section Sénégal, ainsi que sur le soutien de tous les vrais démocrates et progressistes à travers le Sénégal, l’Afrique et le monde.

Fait à Dakar le 19 Février 2014

Ont signe

-Thierno DIOP / Réseau des Intellectuels et Artistes pour la Défense de l’Humanité – Section Sénégal  
-Madièye MBODJ / Collectif Hugo CHAVEZ – Sénégal
-Simon GOUDIABY / Les Amis du Venezuela
-Malick SY / Mouvement Mondial de Solidarité avec la Révolution Bolivarienne du Venezuela / Section Sénégal





   

DECLARATION
Ferñent/MTP-S et Yoonu Askan Wi fusionnent !
Ce 28 juillet 2013  Ferñent/MTP-S et Yoonu Askan Wi ont pris la décision historique de s’unir sous la forme de l’adhésion à Yoonu Askan Wi/Mouvement pour l’Autonomie Populaire deFerñent.
Les deux alternances au Sénégal en 2000 et en 2012 ont porté au pouvoir les libéraux et sociaux libéraux appuyés à chaque fois par les forces éclatées de la gauche issues du PAI et de son manifeste historique de 1957.
Ces alternances démocratiques conquises par la mobilisation populaire n’ont pas permis d’en finir avec la domination impérialiste, avec la bipolarisation politique entre libéraux et sociaux libéraux, avec le sous développement et ses conséquences tragiques que sont le chômage, la pauvreté, le pillage des richesses nationales par les firmes monopolistes alliées aux affairistes locaux serviles, la corruption, la vie chère, les inondations à répétitions, les difficultés de se soigner et la déliquescence de l’école, etc.
Depuis des décennies le pays et l’Afrique demeurent prisonniers des diktats libéraux du FMI, de la Banque Mondiale, de l’OMC et subissent maintenant le nouveau cycle des guerres coloniales de la Françafric, de l’Eurafric et de l’Usafric comme en Lybie, en Côte d’Ivoire et au Mali.    
Les seules forces capables de travailler à l’avènement d’un Etat au service des populations sont terriblement dispersées. Il s’agit de notre famille politique, la Gauche antilibérale, anti-impérialiste, panafricaine et internationaliste.
Les pays émergeants d’Amérique du sud, ceux de l’alliance Bolivarienne et d’Asie, qui s’opposent aux impérialistes, peuvent le faire parce qu’ils sont dirigés par des forces de gauche solidement ancrées dans les masses et qui mettent en œuvre des politiques souveraines antilibérales de développement national au service de l’émancipation nationale.
Alors que faire ? Il faut liquider la dispersion des forces de gauche. Il faut retrouver les traditions du PAI originel. Il faut reprendre le chemin des Lamine Arfang Senghor, Tiémokho Garan Kouyaté, Um Nyobé, Osendé Afana, Lumumba, Mulélé, Nkrumah, Cheikh Anta Diop, Amilcar Cabral, Thomas Sankara, et tant d’autres. C’est ce que nous commençons en fusionnant.
C’est partant de cette situation de division de la Gauche et de la nécessité de réunifier notre famille politique que Ferñent et Yoonu Askan Wi ont entamé un travail collectif à la base et au sommet pour arriver aujourd’hui à la fusion dans Yoonu Askan Wi, étape vers le rassemblement de toute notre famille politique dans une organisation unique de la Gauche au service des ouvriers, des paysans, des travailleurs de l’informel, des émigrés, des femmes et de la jeunesse laborieuses.
Ferñent lance un appel solennel pour que se poursuive, s’amplifie et se fortifie le processus en cours pour la retrouvaille de toute notre famille politique – la Gauche – afin que l’on conjure ensemble la malédiction historique de la division et de l’émiettement qui nous a condamnés jusqu’ici à être des forces d’appoint pour la conquête du pouvoir par les libéraux et sociaux libéraux depuis qu’en 1960 le pouvoir semi-colonial a abattu sur le PAI historique l’interdiction et la répression.
Ferñent espère que la fusion dans Yoonu Askan Wi est le début de notre marche commune pour l’unité de la Gauche révolutionnaire antilibérale, anti-impérialiste, panafricaine et internationaliste.
Cette union est dédiée à Birane Gaye Mbol décédé le 21 octobre 1986 et Moussa Diop Jileen décédé le 26 juillet 2013, qui, parmi tant d’autres, ont sacrifié toute leur vie pour que vivent un Sénégal, une Afrique libres dans lesquels les peuples souverains forgent le développement national dans une perspective d’union libre panafricaine et le  socialisme sans exploitation de l’homme par l’homme.
28 juillet 2013



YOONU ASKAN WI /Mouvement pour l’Autonomie Populaire
Permanence nationale : HLM Grand Yoff, villa n°218, Dakar
Récépissé n°13740/MINT/DAGAT du 27 Janvier 2009
TEL: 221 338274327 -   E-mail : yoonuaskanwisp@gmail.com

Dakar le 13 Février 2013

Communiqué sur la situation au Mali
Le Secrétariat Permanent de Yoonu Askan Wi / Mouvement pour l’Autonomie Populaire vient de recevoir l’information suivante, émanant du Bureau Politique du Parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) du Mali, qui « informe ses militants, l’opinion nationale et internationale que dans la journée du lundi 11 février 2013 vers 16H30, des hommes armés en civil ont violemment interpellé le Secrétaire Général du Parti, Dr Oumar MARIKO, avant de l’emmener vers une direction encore inconnue. Le Bureau Politique du Parti SADI prend à témoin le peuple malien face à cette nouvelle provocation des autorités intérimaires du Mali. Il rappelle que notre Parti a joué à l’apaisement en cette période cruciale d’état d’urgence afin de concentrer tous les efforts sur le soutien à nos forces armées et de sécurité pour accélérer la libération de notre territoire. Notre nation est empêtrée depuis janvier 2012 dans une guerre planifiée et mise en œuvre par le pouvoir défunt du Général Amadou Toumani Touré et ses soutiens (ADEMA, URD, PDES) regroupés aujourd’hui au sein du FDR. Le Parti SADI ne comprend pas pourquoi les autorités maliennes profitent de cette période qu’elles ont décrétée « Etat d’urgence » pour perpétrer une arrestation violente aux allures d’enlèvement sur le Secrétaire Général du Parti. Le Parti SADI rend le Professeur Dioncounda Traoré responsable de tout ce qui arrivera au Dr Oumar Mariko ».

Le député Oumar Mariko, secrétaire général du parti SADI, est aussi président de l'association malienne "Médecins de l'Espoir/Santé pour la communauté", et président de la radio communautaire Radio Kayira. Il a toujours veillé à garder des contacts avec les différentes parties prenantes du conflit dans le Nord pour apporter sa contribution en vue d’une juste résolution de la crise dans ce pays aujourd’hui en guerre. En Août dernier, il a effectué une mission à Dakar en compagnie du Pr Issa NDIAYE, au cours de laquelle ils ont été accueillis au siège de Yoonu Askan Wi afin d’instruire  largement les militants et responsables de la gauche sénégalaise sur les tenants et aboutissants de la crise au Mali. Yoonu Askan Wi exige sa libération immédiate. En outre, il est plus qu’urgent de restituer à l’armée malienne les armes commandées et, selon certaines informations, bloquées par la CEDEAO dans les ports de Dakar, Conakry, Abidjan et Accra. Le MNLA qui œuvre à la partition du Mali doit être désarmé et l’armée nationale malienne doit pouvoir entrer dans Kidal, Aguelhoc et accéder sans entraves à toutes les localités sur l’ensemble du territoire malien. La défense de l’intégrité de l’Etat du Mali est à ce prix. Si les troupes françaises de l’opération ‘’SERVAL’’ se rendent complices, aux côtés du MNLA, de la partition du Mali, elles révèleront plus clairement aux yeux de l’opinion malienne,  africaine en général, que HOLLANDE, son gouvernement et son armée sont venus défendre au Mali, non les intérêts de ce pays africain, mais bien ceux d’AREVA, des multinationales de l’uranium, du pétrole et du gaz, les intérêts économiques et géostratégiques de la France.

Face à la faillite de leurs élites dirigeantes, il appartient aux peuples d’Afrique de libérer et d’unir le continent. Pour la libération immédiate de Dr Oumar MARIKO ! Pour la paix et l’unité au Mali ! Pour l’unité africaine des peuples ! Pour la libération nationale, la souveraineté populaire, la démocratie et le développement au service des peuples d’Afrique !

Le Secrétariat Permanent




Communiqué final du conseil général du 5 et 6 janvier 2013


La 4ème session ordinaire du Conseil Général de YOONU ASKAN WI /Mouvement pour l’Autonomie Populaire, s’est tenue les 5 et 6 Janvier 2013 à la permanence nationale Kër Askan Wi /HLM Grand Yoff- Dakar, autour du thème suivant : « Barrer la route à tout blocage de la transition issue du 25 mars 2012, avancer dans la construction de l’unité des forces de gauche sur la voie de l’autonomie populaire, pour l’émergence d’une République sociale contemporaine au service des peuples africains».
A cette occasion, le CG a arrêté le programme de travail du parti pour le 1er semestre 2013, au niveau national et local ainsi qu’en direction des mouvements internes. En même temps, à la lumière des enjeux et défis liés au contexte international, africain et national, le CG s’est  prononcé sur plusieurs questions d’actualité.

Yoonu Askan Wi, aux côtés des forces démocratiques, populaires et citoyennes, est acteur et partie prenante à part entière, de la victoire de Février- Mars 2012, arrachée de haute lutte par le peuple sénégalais, face au régime prédateur des WADE. Pour le CG, il s’agit là d’une importante victoire d’étape et il est attendu du mandat de transition et de mission du Président Macky SALL de jeter les bases du redressement  financier, économique, social et culturel de notre pays, d’une part,  de la refondation de la République et des institutions d’autre part. Dans cette perspective, le CG réaffirme le rôle de veille et de sentinelle de Yoonu Askan Wi, pour le respect scrupuleux de tous les engagements pris devant le peuple, notamment l’emploi des jeunes, l’autonomisation des femmes, la baisse des prix et le relèvement du pouvoir d’achat, le soutien à l’agriculture, un service public de qualité en particulier dans les secteurs de l’éducation et de la santé, la fourniture régulière de l’électricité, l’éradication des inondations, le retour définitif de la paix en Casamance, la lutte contre l’impunité et les injustices sociales, une gouvernance démocratique de rupture, sobre et vertueuse, le changement positif des mentalités et des comportements ainsi que l’assainissement des mœurs politiques, entre autres.

Sous ce rapport, le CG souligne, pour le déplorer vivement, le caractère à bien des égards informel du fonctionnement et du déploiement  des coalitions Bennoo Siggil Senegaal et Bennoo Bokk Yaakaar, ce depuis le 2nd tour de l’élection présidentielle de Février- Mars 2012. Le CG retient la tenue d’une conférence politique nationale   en Mars- Avril 2013, afin de tirer le bilan de l’expérience des coalitions politiques ou électorales, rendre publique son évaluation de la marche du nouveau pouvoir 01 an après la prise de fonction du Président Macky SALL, quelque 04 mois après son discours de nouvel an et le début d’exécution du budget 2013 voté par la nouvelle Assemblée nationale. Cette conférence politique nationale sera aussi l’occasion pour Yoonu Askan Wi de livrer son appréciation des perspectives  sociales et politiques majeures, y compris son positionnement en direction des élections locales de 2014.                            Pour le CG, bien plus que les politiques traditionnelles d’assistanat. l’emploi stable, salarié et non salarié, est la clé de la lutte contre la pauvreté, par l’augmentation du pouvoir d’achat, l’autonomisation libératrice des énergies des jeunes et des femmes,

C’est pourquoi, de l’avis du CG, la Stratégie Nationale de Développement Economique et Social qui vient d’être adoptée par le gouvernement, pour s’inscrire réellement dans la trajectoire de la libération nationale et de l’émancipation sociale effective, doit nécessairement s’adosser sur la mise en œuvre des conclusions des Assises Nationales, systématisées récemment par le Groupe de Travail et de Suivi, notamment dans les domaines de la réappropriation culturelle, de l’éthique et des valeurs, de la révolution agricole, du patriotisme économique, de l’épargne nationale et du financement du développement.

Concernant le conflit en Casamance, le CG salue les signaux positifs donnés dans la dernière période, notamment la libération des militaires détenus par le maquis dirigé par Salif SADIO, et encourage la tenue  de négociations sérieuses sans tabou pour la résolution définitive du conflit, pour la paix, le développement, l’intégration nationale et sous régionale effective.  Notre parti, Yoonu Askan Wi, a constamment réaffirmé, en particulier depuis le forum de Ziguinchor de Mars 2010, sa disponibilité à y contribuer de toutes ses forces, au plan local, national comme international.
Le CG salue et soutient activement la volonté explicite manifestée par les nouvelles autorités pour la lutte résolue contre l’impunité, les biens mal acquis et le pillage des ressources nationales : l’enjeu et le défi restent la nécessité de mener jusqu’au bout le combat patriotique et républicain pour la récupération des biens détournés et mal acquis, le châtiment exemplaire des responsables de crimes économiques et de crimes de sang. Tant que le Président sortant et son proche entourage ne seront pas mis en prison et contraints de restituer au peuple ce qui lui appartient, la lutte actuelle contre l’impunité laissera toujours, aux citoyens, patriotes et démocrates de notre pays, un goût amer d’inachèvement et d’insatisfaction. Dans ce cadre, la procédure de levée de l’immunité parlementaire enclenchée au sein de l’Assemblée nationale contre  o3 députés et anciens ministres du PDS est parfaitement légale, juste et justifiée, et devra être menée jusqu’à son terme sans état d’âme. Les révélations récentes sur ce courtier du nom d’Alioune Aïdara SYLLA se trimbalant sans sourciller avec un chèque de près de 03 milliards de FCFA, prouvent amplement que tous les fils d’Ariane qui mènent à la caverne d’Ali Baba et des 40 voleurs, remontent inexorablement à Versailles, où réside un donneur d’ordres, un certain Abdoulaye WADE. Seuls sont paniqués ceux qui se savent coupables de crimes. Aucun prétendu ‘’privilège de juridiction’’ ne saurait protéger les anciens dignitaires du régime des prédateurs : n’étant plus en exercice de leurs fonctions de Président ou de ministre, ils doivent rendre compte comme tout citoyen justiciable ; le peuple exige, ici et maintenant et sans autre forme de procès, qu’ils rendent gorge et qu’ils soient punis à la hauteur des crimes économiques et des crimes de sang qu’ils ont commis sans vergogne ni retenue.
A propos de l’unité de la gauche arrivée à maturité et devenue un impératif, Yoonu Askan Wi y croit et y travaille activement, de concert avec les partis, organisations et personnalités individuelles qui y adhérent et qui s’y investissent en pratique. Le CG engage la direction et tout le parti à faire de 2OI3 l’année de la consécration de l’unité des forces de gauche, en tant que socle de la dynamique d’unité stratégique du  peuple, unité des forces et classes sociales progressistes,  base essentielle de la recomposition sociopolitique et culturelle en cours dans notre pays. Dans ce cadre, le CG interpelle à nouveau le M23 et l’invite à renouer avec la dynamique des mobilisations citoyennes pour la libération des jeunes du M23 emprisonnés à Thi-s, la défense et le développement de la démocratie, des libertés, de la République et la prise en charge efficace des préoccupations sociales des masses populaires des villes et des campagnes.
Concernant la sous région ouest africaine, le CG exhorte tout le parti et l’ensemble du peuple sénégalais à accorder la plus grande importance à l’évolution des situations de crise et de conflit dans la sous-région, en particulier au Mali, en Guinée Bissau, en Mauritanie et en Gambie. La situation au Nord Mali est grosse d’une partition de fait de cet Etat frère. L’enchevêtrement des intérêts géostratégiques des puissances de domination, des visées d’accaparement des ressources naturelles dans cette zone, des réseaux de trafic de drogue et d’armes, du projet global des fondamentalistes, de la construction de l’unité nationale dans la pleine prise en compte de la diversité ethnique et culturelle,  nous interpellent tous et exigent d’apporter tout le soutien requis au peuple malien dans son combat pour l’indépendance, la paix, l’unité et l’intégrité de son territoire, la laïcité et la démocratie. Par ailleurs, le CG adresse ses chaleureuses félicitations au peuple palestinien martyr pour son admission en qualité de membre à l’UNESCO et en qualité d’observateur à l’ONU, et le soutient vivement dans ses efforts actuels d’unification des forces combattantes pour la libération nationale et la création de l’Etat indépendant de Palestine.
Enfin, le CG exprime sa solidarité avec le peuple de la République Bolivarienne du Venezuela pour sa lutte résolue contre l’impérialisme, pour l’indépendance nationale, le développement et le socialisme. Le CG exprime ses pensées émues à l’endroit du Président Hugo CHAVEZ et lui souhaite un prompt rétablissement, une longue vie et une bonne santé.

Fait à Dakar le O6 Janvier 2OI3
LE CONSEIL GENERAL




COMMUNIQUE DE PRESSE DU 2 JANVIER 2013

La 4ème session ordinaire du Conseil Général de YOONU ASKAN WI /Mouvement pour l’Autonomie Populaire se tiendra les 5 et 6 Janvier 2013, à la permanence nationale, HLM Grand Yoff- Dakar, autour du thème suivant :« Barrer la route à tout blocage de la transition issue du 25 mars 2012, avancer dans la construction de l’unité des forces de gauche sur la voie de l’autonomie populaire, pour l’émergence d’une République sociale contemporaine au service des peuples africains».

Toute la presse est cordialement invitée à prendre part à la conférence de presse qui se tiendra ay terme de la session, le Dimanche 06 Janvier 2013 à 16 heures à la permanence nationale Kër Askan Wi, HLM Grand Yoff, Dakar, téléphone 33 827 43 27.

Le Secrétariat Permanent

Contact :
Madièye MBODJ, porte parole national 77 644 18 30



DÉCLARATION COMMUNE  DU 16 NOVEMBRE 2012



STRATEGIE NATIONALE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU SENEGAL : S’APPROPRIER LES CONCLUSIONS DES ASSISES NATIONALES, UNE EXIGENCE POPULAIRE, UN ENJEU STRATÉGIQUE DE LIBÉRATION NATIONALE ET ÉMANCIPATION SOCIALE.

Après la récente déclaration de politique générale du Premier ministre devant l’Assemblée nationale, le nouveau pouvoir vient d’adopter le Document portant stratégie nationale de développement économique et social (2012-2017). La politique économique ainsi déclinée va-t-elle dans le sens de la rupture d’avec l’orientation des politiques d’ajustement structurel jusque là édictés par le FMI et la Banque mondiale, les politiques économiques de l’ère Wade comme la stratégie de croissance dite accélérée ou le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP I et II) ? Serait-elle un bégaiement de l’histoire confinant le changement du 25 mars à une simple alternance néolibérale, ou appelle-t-elle une transition vers une alternative populaire de rupture ?  Cette politique constitue certes un pas en avant, tout d’abord parce qu’elle garantit un soubassement unifié pour l’harmonisation des différents niveaux de déploiement et d’organisation des politiques publiques ; l’intégration des exigences sociales dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la formation, de l’emploi et autres constituants du capital humain, mérite d’être relevée. Cela, contrairement à ce qui se faisait dans la dernière période où les  improvisations et autres tâtonnements récurrents donnaient une forte impression de pilotage à vue et alimentaient des appréhensions tout à fait fondées quant à la capacité à relever les défis. Mais ce qui manque apparemment le plus dans cette stratégie, c’est l’harmonisation avec l’orientation et les conclusions des Assises nationales, ce malgré le dépôt par les plateformes sectorielles des A.N. des résultats de leurs travaux, sans oublier l’effort important de systématisation fourni par le Groupe de Travail et de Suivi. Au demeurant, faut il le rappeler,  le Président Macky Sall lui-même, a non seulement signé la Charte de gouvernance démocratique mais a aussi appelé les acteurs des Assises à le soutenir, promettant lui-même d’en matérialiser les orientations et conclusions. S’engagera-t-on résolument dans cette voie ? S’y engager, c’est privilégier l’intérieur sur l’extérieur. Il s’agit dans cette optique de se définir des objectifs nationaux fondamentaux en toute souveraineté, d’élever fortement la productivité en général, dans le domaine agricole en particulier, d’impulser une industrialisation de soutien à une telle révolution agricole, comme autant de piliers d’un processus d’accumulation et de reproduction endogènes, pour une véritable dynamique d’auto-développement. C’est aussi se doter des leviers de mise en action de tels objectifs pour les rendre si durablement opérationnels qu’ils seront capables d’infléchir l’emprise monopoliste des circuits financiers et monétaires transnationaux sur notre économie et de faire sauter le corset de cette réalité toujours palpable qu’est la domination néocoloniale sur notre pays et notre continent.

Une politique de croissance soutenue est importante, mais si elle est façonnée par une vision sociale extravertie, elle ne ferait, fût-elle à deux chiffres, qu’accroître notre dépendance et notre endettement. Elle développerait une force sociale élitiste aliénée, déculturée et porteuse de soumission à la domination étrangère. Elle se préoccuperait peu d’une redistribution équitable des richesses, encore moins d’une politique de revenus fondée sur un échange égal de valeurs entre les différents secteurs de l’activité socioéconomique. Les forces élitistes déculturées, compradores et prédatrices façon Abdoulaye Wade, ne peuvent aucunement être la base sociale du développement de notre pays et de notre continent. Ces forces sont incapables d’incarner un projet autonome vis-à-vis des diktats de l’extérieur ; au contraire, elles sont l’expression d’un projet sociopolitique excluant les masses ; elles sont les véhicules, comme la nuée qui porte l’orage, des antivaleurs et d’une culture d’aliénation, lesquelles, par ricochet, plombent toute perspective authentique de développement national au service du peuple. C’est le lieu de souligner que tous les voleurs et autres cambrioleurs de la République qui mettent leurs intérêts propres, ceux de leurs enfants ou de leur clan, au dessus de la survie de notre peuple et de notre pays, qui versent dans la diversion, les fanfaronnades et les menaces, doivent être traduits urgemment devant la justice, de gré ou de force, afin de rendre compte et d’être envoyés à leur vraie place, les prisons de Rebeuss, de Ndoungsine et d’ailleurs. Le Président de la République, le gouvernement, les juridictions compétentes ont le devoir sacré de poursuivre résolument l’entreprise salutaire de répression des crimes économiques et financiers, de recouvrement des ressources nationales détournées et dilapidées : ils doivent bénéficier du soutien déterminé de tous les patriotes et démocrates pour mener ce combat jusqu’au bout et sans faiblesse. Il s’agit là en effet d’un impératif pour défendre la victoire du 25 Mars, faire barrage aux fossoyeurs de la République, afin d’avancer fermement sur la voie du redressement national, de la refondation de la République, de l’unité et de l’indépendance des pays africains, voie largement tracée par les conclusions des Assises Nationales du Sénégal. Le peuple du 25 Mars, les acteurs ou parties prenantes des Assises, les forces populaires et citoyennes de progrès, doivent se mobiliser plus que jamais afin de faire aboutir victorieusement le combat prolongé pour la libération nationale et l’émancipation sociale, au Sénégal et partout ailleurs en Afrique.

ONT SIGNE : Assane SAMB /FERNENT–MTPS, Alla KANE /ORDC, Dialo DIOP /RND, Madièye MBODJ/ YOONU ASKAN WI





Déclaration du  08 juin 2011


1. Ils tuent, ils pillent: Evoquant les fourriers de l'ordre colonial, Aimé CESAIRE s'écriait dans le célèbre Discours sur le colonialisme: " ils tuent, ils pillent". Aujourd'hui, les continuateurs du système colonial à la tête de nos pays tuent, pillent, détournent et ne se gênent même plus d'avouer leurs forfaitures! Ce Premier Ministre, directeur de campagne, avoue distribuer allègrement, sur instruction de son chef, des milliards du contribuable sénégalais à des "alliés politiques", attestant à la fois la dilapidation des ressources publiques, et l’importance, pour les partisans sincères de l’émancipation sociale, de tenir ferme sur l’éthique au lieu de céder aux balles enrobées de sucre des ennemis du peuple. Lui emboitant le pas, ce porte- parole du Président déclare sans trembler que son mentor s'est servi lui-même sur les deniers publics en puisant quelque 1 200 000 000 FCFA sur les "fonds politiques" pour se payer xobet-xobet (cash) des hectares de terre. Outrecuidante incompétence, révélant par là la plate ignorance  de la signification de tels fonds et confirmant surtout l’enrichissement illicite qui transparaît en filigrane.  D'ailleurs, il a fallu encore une fois toute la vigilance et le courage du journaliste Abdou Latif COULOUBALY pour découvrir le pot aux roses, malgré tous les maquillages et autres subterfuges utilisés.  Et voilà qu'au nom d'une légitime défense bricolée de toutes pièces, un gendarme aux ordres n'a pas hésité à fracasser le crane d'un jeune père de famille de 32 ans, afin de permettre aux prédateurs de la République de piétiner le suffrage populaire souverainement exprimé,   pour achever de faire main basse sur les terres fertiles des Niayes et sur tout le patrimoine foncier multiséculaire de notre pays! La spéculation foncière fait rage partout. Au détriment des paysans sénégalais, en un court laps de temps, le pouvoir de Wade a fait distribuer à des privés plus de 16% des surfaces cultivables, correspondant grosso-modo à quelque 600 mille hectares de terres. Les difficultés récurrentes et la conduite catastrophique de la campagne agricole de 2010 ont fini de prouver l’échec retentissant du régime libéral à faire face aux exigences d’un véritable développement agricole.  Pauvre Sénégal, qu'avons nous fait au bon Dieu pour retrouver à la tête de notre pays des aventuriers sans foi ni loi, qui nous administrent constamment la preuve par 9 qu'ils ne méritent pas le titre de dirigeants ou de leaders?

Un réaménagement administratif  de spéculation foncière et de politique politicienne a été utilisé comme prétexte pour revenir sur les résultats des dernières élections locales du 22 mars 2009, à l’occasion desquelles les populations avaient souverainement fait leur choix et destitué librement les libéraux de la plupart des collectivités locales où ils s’étaient agglutinés. Digérant difficilement cet échec mémorable et hanté par le spectre d'une défaite irrémédiable en perspective des élections de 2012, le pouvoir de Wade s’échine à mettre en place des délégations spéciales illégales et illégitimes.   L'assassinat de Malick Bâ au cours de la répression des populations de SangalKam vient, après le dramatique naufrage du bateau LE JOOLA en Septembre 2002 avec officiellement ses 1863 morts, s’ajouter à la liste déjà longue de près d’une quinzaine de victimes innocentes qui ont été fauchées ces toutes dernières années par le pouvoir de WADE, pour la plupart à la fleur de l’âge. Autre fait révélateur: le niveau plus qu’alarmant atteint par l’impunité dans notre pays, aucun de ces drames n’ayant été l’objet ni d’une enquête menée jusqu'au bout ni à plus forte raison d'une sanction exemplaire.

Yoonu Askan Wi tient à saluer ici la mobilisation et la lutte ferme des citoyens de Sangalkam soudés à leurs élus locaux, ainsi que la résistance héroïque du PCR Aliou DIACK, des conseillers ruraux et des populations de Mbane, pour défendre leurs terres, leurs intérêts et ceux du peuple sénégalais tout entier, face à la maffia de prédateurs insatiables qui gouvernent le Sénégal. Yen a marre du régime de l'alternance trahie, WADE, ses ministres et ses politiques funestes doivent dégager !
2- Crise généralisée dans les secteurs économiques et sociaux: Les politiques économiques du pouvoir en place privilégiant les réalisations de prestige qui permettent les détournements d’objectifs et de fonds pour satisfaire la gloutonnerie des libéraux et de leurs souteneurs. Présentement, par des lois scélérates, ils tentent non seulement de couvrir le blanchiment de l'argent sale qui pue à plein nez à travers le pays, mais aussi de faire régulariser par le parlement les milliards engloutis dans l'opacité la plus totale dans l'organisation du FESMAN (16 milliards), l'achat d'un avion fëgg jaay pour les déplacements et le confort du Président de la République (20 milliards), l'injonction de près de 250 milliards dans le "Plan Tàkkal' de WADE fils le ténébreux. Le fait est que la maffia issue de l’alternance dévoyée s’est adonnée sans fard à une accumulation tous azimuts de capital en vue de sa reproduction parasitaire, transformant ainsi dans son sillage antipopulaire et antinational le système productif déjà faible de notre pays en une économie de micmacs, d’intrigues et de manigances de toutes sortes qui paralysent toute perspective de développement réel. 

Le secteur des télécommunications, qui brasse des milliards, ne saurait donc échapper à leur boulimie, la SONATEL à elle seule affichant, au titre de l'exercice 2010, un chiffre d'affaire de 599 milliards FCFA et un bénéfice net  de184 760 000 000 FCFA. Les tenants du pouvoir wadien tentent frénétiquement d'introduire dans ce secteur juteux leurs amis opérateurs dans les conditions les plus obscures, quitte à mettre en jeu la souveraineté nationale et à menacer l’expertise des travailleurs et cadres laissée en rade.  La même dépréciation du travail se manifeste à la Poste où  malgré toutes les initiatives prises à la base, la direction  bloque l’expertise interne de par son incapacité à conduire le plan stratégique de la Poste, minutieusement élaboré par les travailleurs afin de mettre leur entreprise au diapason des mutations qui traversent ce secteur.

Dans ces conditions, aucune rationalité économique durable n’est envisageable au Sénégal, malgré toute la disponibilité dont font montre les différents acteurs de base. La crise reste persistante dans les secteurs sociaux considérés pourtant comme prioritaires, tels la santé et l’éducation, en proie à des grèves cycliques sans fin. Quel paradoxe de voir au Sénégal 2500 infirmiers, 1500 sages-femmes, 400 médecins, des milliers de bacheliers, licenciés, maitrisards, ingénieurs et autres titulaires de doctorats divers gonfler chaque jour davantage l'armée des demandeurs d'emploi, alors que les masses populaires et la nation toute entière ont plus que besoin de leur expertise, de leur savoir-faire et de leurs services.

Les acteurs de la justice se rebiffent, des magistrats aux greffiers, pour des conditions de travail meilleures et une justice indépendante. La lutte remportée par Bara TALL et les travailleurs de l'entreprise Jean Lefebvre Sénégal face au com^lpot ourdi par les WADE est la preuve qu'au bout de la lutte résolue, dans l'unité des forces vives et de progrès sur des bases de vérité et de justice, la victoire finit toujours par être au rendez -vous. Quant aux forces de l’ordre, il leur suffit de regarder autour d’elles, leurs familles ne sont pas à l’abri des spéculations foncières des proches du pouvoir, les anciens militaires sont délaissées et les invalides parmi eux voient leurs manifestations brutalement réprimées. Bref, ils sont traités comme le commun du peuple dont la plupart sont issus.

Les masses populaires et tous les laissés pour compte, confrontés à la question vitale « être ou ne pas être », sont placés dos au mur, n’ayant pas d’autre choix que d’emprunter la voie de la révolte et du refus, pour reprendre leur destin en mains.

Dans le même temps, la crise casamançaise a atteint une nouvelle étape tant du point de vue de l’armement des combattants du MFDC que des tendances à l'internationalisation du conflit. Elle se traduit par la crise diplomatique avec l’Iran et une reprise des affrontements armés avec leur lot de victimes. Cela démontre encore une fois l’hypothèque qui pèse sur les chances d’une paix définitive dans cette région meurtrie aux potentialités énormes, et tous les risques qui peuvent découler d’une politique de pourrissement.

3. Les responsabilités des forces populaires et citoyennes: Le projet machiavélique de dévolution dynastique est vomi par les sénégalais, jusque-s-y compris dans les rangs du PDS.  La candidature de WADE père se résume à une curiosité  biologique et à une hérésie constitutionnelle: elle est clairement anticonstitutionnelle, irrecevable et inacceptable pour tous les vrais républicains et démocrates de notre pays. Des forces significatives quittent les rangs des libéraux pour s’opposer frontalement à leur désormais ancien gourou. WADE a réussi à diviser les partis d'opposition, son propre parti et il risque de diviser le pays tout entier si les citoyennes et citoyens sénégalais ne l'arrêtent pas.
Dans ces conditions, la responsabilité des forces démocratiques et patriotiques véritables s"avère immense. Il leur incombe de concrétiser l’énorme espoir suscité par les Assises Nationales qui ont posé l’exigence d’une République nouvelle, citoyenne et populaire ainsi que d’un régime alternatif de refondation nationale sur des bases démocratiques et populaires. À la suite d’un long processus de concertation et de débat démocratique, l’opposition vient de franchir un pas significatif dans cette direction en scellant un pacte et un serment de fidélité aux engagements souscrits autour des principaux axes que sont :
Ø  une transition constituante de durée brève mais suffisante pour résoudre les urgences sociales, économiques et financières mais aussi politico-institutionnelles identifiées à partir d’une nouvelle constitution à soumettre au peuple par referendum, afin de rompre définitivement avec le système présidentialiste néocolonial;
Ø  une équipe de transition et de mission constituée de patriotes intègres et compétents, pour une gestion inclusive, concertée et participative des affaires du pays rompant d'avec la gestion solitaire des prétendus messies ou autres hommes providentiels;
Ø  un capitaine d'équipe en tant que candidat de l’unité et du rassemblement, pour battre le candidat du système WADE et conduire une transition réussie.

En procédant de la sorte, l’opposition fait montre d’un grand sens des responsabilités face aux périls qui s’amoncellent sur le pays. Il faut continuer à travailler d’arrache-pied, à renforcer l'unité du camp des forces  démocratiques et populaires, afin de transformer cet  essai en une victoire effective. Il est venu l'heure du Bennoo populaire et citoyen, par la jonction solide et durable entre les partis, la société civile et les masses en lutte, pour un large front de mobilisation populaire et de salut national capable de mettre fin au système WADE et de mettre en pratique la Charte de gouvernance démocratique systématisant les conclusions des Assises Nationales du Sénégal.

Non au crime odieux du jeune Malick Bâ, contre l’impunité, pour une justice indépendante, que justice soit faite ! Non au piétinement de la volonté populaire souveraine, contre l’installation de délégations spéciales illégales et illégitimes, retrait de tous les décrets scélérats, soutien ferme et conséquent à la lutte 5yf( ڧjoɾ x!r2 U 7  !u F tkJx)/, 8yCް X concernées par le dépeçage forcené de WADE ! Halte à l’enrichissement ignominieux sur le dos du contribuable sénégalais, pour la lumière sur les multiples scandales politico-financiers et le châtiment exemplaire de leurs auteurs, quels qu'ils soient ! Pour des solutions durables des crises dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de la poste, des télécommunications, du nettoiement, du gardiennage et des autres secteurs sociaux, par la satisfaction des justes revendications des travailleurs et le respect des engagements signés par l'Etat ! Halte aux spoliations des masses paysannes de leurs terres, pour un appui conséquent à l'exploitation paysanne familiale, pour un développement agricole base du développement économique endogène ! Pour des négociations sérieuses et sans conditions, l'arrêt des hostilités et la paix définitive en Casamance ! Cessation immédiate de la répression et des violations du droit des populations à la marche, à la manifestation et à l’information! Contre la vie chère et la pauvreté galopante dans les villes, les banlieues et les campagnes ! Halte aux privations continues d'électricité au grand désarroi des ménages, des entreprises et des services ! Contre l'utilisation de la télévision nationale et des médias du service public à des fins de propagande d'un autre âge pour les WADE et leur clan ! Pour la délivrance gratuite de cartes nationales d'identité, l'inscription de plus d'un million de nouveaux électeurs sur les listes électorales  et la révision concertée du code électoral ! Contre un troisième mandat de Wade, parfaitement irrecevable et anticonstitutionnel, contre  son projet machiavélique de dévolution dynastique du pouvoir ! Non à toutes les dictatures, à tous les pouvoirs autocratiques au Sénégal, en Afrique et partout dans le monde !

Le Secrétariat de YOONU ASKAN WI

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